Cléfs et principes fondamentaux pour pratiquer le Tai Chi Shan

Les premiers éventails datent de la  période chinoise dite « des royaumes combattants » soit entre 475 et 221 avant notre ère. Ils étaient alors très grands et faits de plumes et étaient utilisés pour des cérémonies.

Sous les royaumes Tang, grande époque d’Art, de culture et de philosophie de 618 à 907, ils raccourcissent considérablement. La monture était le plus souvent en bambou ou en bois tandis que la feuille d’éventail était taillée dans de la soie, matériel à la fois souple et solide. On a également retrouvé des éventails fabriqués avec des matériaux comme le jade, l’ivoire, la corne ou le bois de santal décorés et sculptés avec finesse et précision. Les peintres ou calligraphes développaient leur Art sur les feuilles de l’éventail.

On a retrouvé également au Japon et en Chine des éventails composés d’une armature de métal forgé et d’un intérieur en papier fort. Il fut donc sans doute utilisé comme un bâton court non seulement pour faire des blocages mais également pour accéder aux points vitaux.

L’éventail est relié à l’élément AIR comme l’épée et plus spécifiquement au VENT. Dans l’ancienne Chine, il  était naturel de se promener avec ce type d’objet pour… tout simplement s’éventer. Dans son utilisation martiale, il est sensé nous rendre léger et  pénétrant,  puissant et fluide comme le vent lui-même.

• http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/anne-jeanblanc/le-tai-chi-chuan-au-secours-des-parkinsoniens-10-02-2012-1430155_57.php
• http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/18487897
• http://www.maisons-de-retraite.fr/Ehpad/Actualites/Actualites-generales/Des-bienfaits-du-Tai-chi

Article proposé pour Génération Tao n° H.S., décembre 2001

En 1998 eut lieu au jardin du Luxembourg à Paris, une rencontre de Tai Ji Quan, pendant laquelle démonstrations et ateliers se succédèrent, et qui fut également l'occasion de nombreuses discussions. Ainsi celle qui porte sur les dénominations des différents formes de Tai Ji Quan, style Chen. De nombreuses personnes me posèrent notamment la question de savoir sur quoi reposait cette distinction entre "ancienne" (Lao Jia) et "nouvelle" forme (Xin Jia), introduisant de fait une autre question majeure pour l'histoire de ce style : celle de la confusion régnant entre ces deux appellations, et qui font que certains, enseignants comme pratiquants, sans compter des représentants patentés de ce style, nomment Xin Jia ce qui est en fait Lao Jia et inversement.

Si l'on se réfère à deux articles récents de l'expert Wan Wen De, président de l'association de style Chen de Shanghai, et parus dans Shanghai Wushu*, l'historique de la forme Chen remonte à la 9ème génération de la famille Chen dans le village de Chen Jia Gou, Chen Wang Ting créé ce style appelé à une très grande diffusion, alors même que, dans la société féodale du moment, propice au développement de cet art, écoles et styles de boxe se multiplient, entraînant ce qu'il faut bien appeler des querelles de chapelle. Jusqu'à la 14ème génération, le style Chen ne sort guère de la famille. C'est lorsque Chen Chang Xing (1771-1853) prend l'initiative de l'enseigner à Yang Lu Chan (1799-1872) que le Tai Ji Chen sort pour la première fois de la famille, à la faveur des victoires remportées par l'invincible combattant qu'est devenu Yang Lu Chan. Celui-ci se rend d'ailleurs à Pékin, au palais de l'empereur, et y enseigne son art.

Métaphysique

En titre vous trouvez les deux façons principales de transcrire phonétiquement le terme Tai Chi Chuan. La deuxième transcription est la forme officielle de la Chine moderne appelée Pinyin. La forme ne changeant pas le fond, le concept ou le symbolisme du Tai Chi demeure la réalité bi–polaire de toute forme d’existence. Tous les objets même inanimés sont composés d’un aspect quantitatif et d’un autre complémentaire, qualitatif. La forme et le fond se trouvent donc associés pour définir toute émergence énergétique. Nous ne pouvons quantifier sans qualifier. Par exemple un quelque chose représente bien cette chose. Le chiffre un sans qualificatif n’est rien et revient à zéro algébriquement.

D’autre part, en ce qui concerne les objets animés dont nous faisons partie, nous pouvons constater une répartition binaire des sexes. Sans la juste différence et complémentarité des sexes, il n’y aurait personne pour en parler. L’autre, cet inconnu nous fait peur et en même temps nous attire. Toute la création est basée sur cette ambiguïté. De cette union possible naîtra le plaisir sexuel et sensuel ainsi que l’éventuelle procréation, garante de la survie de l’espèce. Ainsi cette bi–partition est indispensable à l’existence.

Réflexions sur le renforcement musculaire et les étirements considérant l'apport des intéractions de savoirs « Orient-Occident »

Lorsque l'on recherche de l'information relative à ces objectifs, on trouve, en occident, dans la littérature spécialisée, peu de données analysant ce travail dans les disciplines "orientales", voir même des affirmations pouvant laisser penser que ces disciplines ne travaillent pas correctement.
En effet, comment penser la pratique de postures statiques en Yoga, Taï Chi Chuan…alors que les manuels courants tendent à les assimiler à des contractions musculaires isométriques et les condamnent à la création de problèmes de vascularisation et à une trop petite sollicitation des tendons, donc à une fragilisation de ces derniers.

« QI GONG XIANTIAN TAO JIA »

Histoire

La voie de l’énergétique selon la tradition taoïste du « Ciel Antérieur » ou « Ciel des Immortels » remonte à la Proto-Chine, soit au 4^ème millénaire, en concordance avec la tradition Tantrique Shivaïte provenant de l’Inde. Elle verra sa réalisation suprême dans l’œuvre du Yi King (Yi Jing) Initial et Initiatique dans sa représentation et compréhension du ciel antérieur ou Hsien Tien (Xiantian), pendant la première dynastie appelée Shang ou des Rois Yin (-1700 à –1100). Cette œuvre et ce courant de pensée seront interdits après le règne des Shang, soit à partir des Chou (Zhou) et remplacés par la tradition du « Ciel Postérieur » ou Hou Tien. Cette dernière favorisera l’émergence de la civilisation chinoise avec le premier empereur Chin Che Huang Ti (-221) dont l’apogée aboutira à la Dynastie Han (-206 à +221) dont la majorité ethnique actuelle se réclame toujours. La Chine Confucéenne puis plus tard Bouddhiste et enfin Communiste découlera de cette prise de position.

La voie cachée ( Nei Gong ) du ciel antérieur s’est perpétuer jusqu’à nos jours de façon orale, elle réapparaît dans les écrits pendant l’age d’or de la Chine de la dynastie Tang (618 à 907) et Song (960 à 1279) et replonge dans les souterrains de la connaissance cachée.